Le growth hacking, bien qu’il ne soit popularisé que récemment est une pratique assez ancienne dans les start-ups. La rapidité avec laquelle cette stratégie peut induire une croissance fulgurante dans ces dernières soulève de nombreuses questions au sujet de cette méthode. Quelles sont réellement les pratiques mises en place pour donner un coup d’accélérateur aux start-ups ?

Pourquoi parle-t-on de pratiques non conventionnelles ?

Le but du growth hacking est de permettre à une entreprise de connaître une croissance très rapide et pour y parvenir, un growth hacker a souvent recours à des pratiques qui flirtent souvent avec l’illégalité ou qui sont tout du moins assez éloignée d’un certain sens de l’éthique. Le growth hacking s’éloigne de ce fait du marketing classique et s’éloigne donc des conventions. Il est en effet important dans le growth hacking d’arriver à tirer son épingle du jeu en évitant de suivre des chemins classiques et en faisant preuve de créativité.

Un growth hacker doit avoir plusieurs compétences en référencement, en webmarketing et en informatique et tout mettre en œuvre pour attirer des visiteurs et les convertir en clients. Il doit faire preuve d’une grande inventivité, avoir des savoir-faire multiples, savoir maîtriser certains outils tels que l’analyse des données, l’A/B testing (type des tests de marketing effectués pour déterminer la préférence des consommateurs suivant un critère), le design web et plein d’autres outils encore. Les pratiques mises en œuvre par le growth hacker doivent en tout cas rompre avec les pratiques habituelles.

Quelques exemples de growth hacking

De nombreuses entreprises très connues ont eu recours au growth hacking pour se constituer une base d’utilisateurs fidèles.

Hotmail

L’un des exemples les plus connus et les plus souvent cités est celui d’Hotmail. L’entreprise avait dans ses débuts soit en 1996 du mal à décoller et ayant constaté qu’une grande partie des nouveaux adhérents provenaient de recommandations, elle décide d’ajouter à la fin de chaque mail, la phrase suivante : «  P.S : I love you, Get your free email at Hotmail ». Cette signature ne coûtait absolument rien aux deux créateurs de Hotmail et leur a permis d’amasser 1 million d’utilisateurs fidèles au bout d’une année seulement. Après 2 ans, Hotmail était parvenue à conquérir 30 millions de personnes à travers le monde.

Airbnb

L’exemple d’Airbnb est souvent cité car il est plus actuel. L’idée de cette entreprise était de se servir du trafic d’un important site d’annonces américain à savoir Craigslist pour conduire les utilisateurs vers son propre site web. Airbnb est un site web d’annonces proposant la location de logements et sachant que la plupart des annonces aux Etats-Unis se font à travers Craigslist, Airbnb a décidé de simplement poster ses annonces dessus.


Lire aussi : Quels sont les meilleurs plugins SEO pour chaque CMS ?


Dropbox

L’exemple de Dropbox est l’un des plus pertinents puisque c’est l’un de ses responsables (Sean Ellis) qui est derrière la popularisation du terme Growth Hacking. L’entreprise a mis en place un système de parrainage basé sur la récompense. Chaque parrainage aboutissant à une inscription donne droit à un espace de 16 Go sur le cloud.

Growth hacking : en quoi consistent les pratiques non conventionnelles ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

code